Notre iconographie du jour sera liée, à Asnières, c'est une mauvaise habitude, à l'hypocrisie et la manipulation. Notre choix d'images se passe de tout commentaire car notre article montre bien les raisons de cette iconographie.
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Plus le mensonge est gros, plus il fait rire de son auteur
Il est des moments où Asnières devient une ville de vaudeville. Ce fut le cas récemment avec les chiffres annoncées par Manuel Aeschlimann avec ses 700 personnes présentes à ses vœux.
Ce qui fait le plus rire est que, chaque année à la même époque depuis le 16 mars 2008, le député sortant en sursis ressort ces mêmes comptes fantastiques afin de soutenir le conte à dormir debout de son glorieux retour en mairie en 2014.
Le député compteur a malheureusement des difficultés avec les chiffres dans la réalité. Battu le 16 mars 2008 aux élections municipales, depuis lors, chaque scrutin a vu, sur le plan local, l'électorat UMP fondre comme neige suisse au soleil. N mars 2011, le canton détenu par Patricia Chavinier est tombé aux mains du PS, et, depuis, entre l'ancien candidat UMP et le député sortant, les relations sont franchement mauvaises !
Avec le conseiller général UMP du canton sud, Cyrille Dechenoix, on ne peut pas affirmer que les relations soient très affectueuses, au risque de faire rire les habitants comme les médias.
Quant à nous, à Asnières Nouvelles Citoyennes, nous ne voulons pas accabler le député et le priver de ses lubies de retour en 2014 en mairie, ni de succès en juin 2012, nous voulons donc bien croire, pour une fois, ses chiffres, pour irréalistes qu'ils soient.
Donc, nous considérerons sérieusement qu'il reste à Asnières 700 électeurs potentiels pour Manuel Aeschlimann qui l'aiment, lui, et pas ses galettes, soit 1,4% des électeurs inscrits. Pourquoi pas ? La chose est possible.
Mais, nos mathématiciens sont formels : sur près de 50000 électeurs inscrits, ces 700 là ne suffiront pas à faire le compte de la majorité des suffrages en juin 2012.
De plus, Rama Yade maintenant sa candidature, car elle peut se présenter sur la circonscription sans y habiter ( elle n'est pas la seule dans ce cas, comme Jack Lang au PS en est un exemple très mobile en termes de parachutage), il n'est même pas certain que Manuel Aeschlimann soit présent au second tour des législatives, ce qui, chacun en conviendra, présumerait mal de sa « reconquête » de la mairie en 2014.
Pour nous, citoyens asnièrois, nous voyons depuis 2008 une ligne ininterrompue de défaites du député et de son parti sur la commune et aucune raison que cette suite mathématique logique ne s'arrête en juin 2012.
Et si Manuel Aeschlimann n'est plus député en juillet 2012, qui paiera la galette 2013 ?
C'est là une question certes un peu financièrement terre à terre, mais qu'il n'est pas interdit de poser.
Il est des moments où Asnières devient une ville de vaudeville. Ce fut le cas récemment avec les chiffres annoncées par Manuel Aeschlimann avec ses 700 personnes présentes à ses vœux.
Ce qui fait le plus rire est que, chaque année à la même époque depuis le 16 mars 2008, le député sortant en sursis ressort ces mêmes comptes fantastiques afin de soutenir le conte à dormir debout de son glorieux retour en mairie en 2014.
Le député compteur a malheureusement des difficultés avec les chiffres dans la réalité. Battu le 16 mars 2008 aux élections municipales, depuis lors, chaque scrutin a vu, sur le plan local, l'électorat UMP fondre comme neige suisse au soleil. N mars 2011, le canton détenu par Patricia Chavinier est tombé aux mains du PS, et, depuis, entre l'ancien candidat UMP et le député sortant, les relations sont franchement mauvaises !
Avec le conseiller général UMP du canton sud, Cyrille Dechenoix, on ne peut pas affirmer que les relations soient très affectueuses, au risque de faire rire les habitants comme les médias.
Quant à nous, à Asnières Nouvelles Citoyennes, nous ne voulons pas accabler le député et le priver de ses lubies de retour en 2014 en mairie, ni de succès en juin 2012, nous voulons donc bien croire, pour une fois, ses chiffres, pour irréalistes qu'ils soient.
Donc, nous considérerons sérieusement qu'il reste à Asnières 700 électeurs potentiels pour Manuel Aeschlimann qui l'aiment, lui, et pas ses galettes, soit 1,4% des électeurs inscrits. Pourquoi pas ? La chose est possible.
Mais, nos mathématiciens sont formels : sur près de 50000 électeurs inscrits, ces 700 là ne suffiront pas à faire le compte de la majorité des suffrages en juin 2012.
De plus, Rama Yade maintenant sa candidature, car elle peut se présenter sur la circonscription sans y habiter ( elle n'est pas la seule dans ce cas, comme Jack Lang au PS en est un exemple très mobile en termes de parachutage), il n'est même pas certain que Manuel Aeschlimann soit présent au second tour des législatives, ce qui, chacun en conviendra, présumerait mal de sa « reconquête » de la mairie en 2014.
Pour nous, citoyens asnièrois, nous voyons depuis 2008 une ligne ininterrompue de défaites du député et de son parti sur la commune et aucune raison que cette suite mathématique logique ne s'arrête en juin 2012.
Et si Manuel Aeschlimann n'est plus député en juillet 2012, qui paiera la galette 2013 ?
C'est là une question certes un peu financièrement terre à terre, mais qu'il n'est pas interdit de poser.
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Mais pourquoi donc le PS veut-il empêcher à tout prix la candidature Rama Yade à Asnières ?
Avant d'aborder la réponse à cette question, disons les choses clairement : la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes n'a pas d'affection particulière pour Rama Yade, mais elle est indéfectiblement attachée à la démocratie et au libre choix des citoyens entre des candidatures différentes ayant le droit de présenter librement leurs programmes propres.
Donc, sans soutenir en rien Rama Yade ou tout autre candidat, ce qui n'est d'ailleurs pas notre rôle de blog citoyen indépendant, nous constatons que le PS de Colombes, accompagné du silence bienveillant d'acquiescement de celui d'Asnières, se donne beaucoup de mal pour attaquer Rama Yade sur sa domiciliation, qui, en effet, au vu du jugement rendu, pose un vrai problème pour l'intéressée en tant qu'élue municipale de Colombes.
Cependant, nous ne sommes pas naïfs au point de croire que cette alliance objective apparente avec les intérêts électoraux de Manuel Aeschlimann serait due à une soudaine crise de moralité du Parti Socialiste. Il est des limites visuelles et rationnelles à la crédulité !
Donc, comme nous ne sommes pas naïfs, nous voulons comprendre pour qui roulent, en quelque sorte, le PS de Colombes et son maire, Philippe Sarre dans cette affaire contre Rama Yade et sa candidature.
Et la réponse est donnée par les faits eux-mêmes, avec une mention spéciale pour l'hypocrisie silencieuse admirable du PS asnièrois dans cette saga surréaliste.
Depuis 2008, l'entourage de Sébastien Pietrasanta affirme à ses interlocuteurs que Manuel Aeschlimann, candidat « cabossé » par la Justice, élu municipal au parfum de soufre politique, battu répété, est LE candidat UMP qu'il faut garder afin de permettre la victoire du maire actuel d'Asnières.
Comme il aurait été « trop gros », politiquement, que le maire d'Asnières attaque directement, de face, la candidature, très ennuyeuse pour ses chances de succès, de Rama Yade, la mission de chasse à l'intruse a été confiée au PS de Colombes dont le maire pourra ainsi se draper dans la toge immaculée du Juste pur qui vole au secours du Droit électoral violé, puisqu'il ne veut pas être candidat sur la 2ème circonscription !!!
C'est beau, c'est grand, c'est généreux, c'est civique, donc c'est hautement moral.....
Soyons plus précis encore : avec Manuel Aeschlimann comme candidat UMP, Sébastien Pietrasanta a toutes les chances pour lui de se retrouver propulsé député.
Avec Rama Yade intacte politiquement, ses chances diminueraient très fortement, surtout si, par miracle, la Cour de Cassation rendait avant juin 2012 Manuel Aeschlimann inéligible, donc faisait de facto de Rama Yade la candidate soutenue par l'UMP.
Mais, il est évident qu'un Manuel Aeschlimann en déclin permanent depuis 4 ans, et une Rama Yade bien « abîmée » par des ennuis judiciaires survenant par hasard au moment le plus propice, voilà qui, à tout le moins, préserve les possibilités de Sébastien Pietrasanta de devenir député d'Asnières à 34 ans.
Notre raisonnement n'est-il pas si implacablement logique qu'on le croirait réel, palpable, absolument vrai?
Petite remarque à destination des stratèges du PS qui sont aux commandes de l'opération « Dégage, Rama » qui veut utiliser la Justice pour déconsidérer la candidature de Rama Yade :
et si, en divisant ainsi vos adversaires et leurs électorats venant de l'UMP, vous offriez au Front National un boulevard pour avancer dans ce micmac assez glauque et accéder au second tour sur la ville ?
Peut-on imaginer que des cerveaux machiavéliques au PS pensent assurer définitivement la victoire législative de leur champion en faisant progresser le Front National face à une UMP explosée et déconsidérée, en divisant l'électorat UMP avec deux candidats « cabossés » par la Justice ?
Il paraît qu'un certain François (Mitterrand) avait agi ainsi après 1983, quand il avait choisi la voie de l'austérité contre son électorat populaire de 1981.....
Mais qui donc oserait refaire le coup en 2012 à Asnières ?
Marylise Dipusu
Chapitre 479 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
1 commentaire:
Bonjour,
Merci pour cette analyse à la lame salvatrice.
Le silence des socialistes quant à l'affaire Rama Yade, on se doutait.
Les militants socialistes d'Asnières, n'est-ce pas cette police politique locale qui a honoré la mémoire de ses pères bolcheviques en essayant de saboter l'action du Collectif des riverains du parking Hôtel de Ville à travers des tracts dénonçant la présence de militants d'extrême-droite, non nommés?
Qui ne se souvient pas de ces tracts diffamatoires distribués au Marché des Victoires ?
Ou encore ces petits soldats du peuple essayant, depuis leur pas de porte du 58 bd Voltaire, de guerroyer contre certains riverains actifs, accusés d'être des suppôts de Manuel Aeschlimann?
UMP, PS, c'est bonnet blanc, blanc bonnet.
Enfant d'immigrés, je ne me suis jamais reconnu dans ces partis.
Alors pour moi Aeschlimann et Piétrasanta et leurs militants formatés peuvent dégager.
Heykel
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